Déjà en 2006, 2007 et 2008, le groupe Status Quo était passé par Paris. En octobre 2011, Francis Rossi et les siens se               produisaient sur la scène de l’Olympia. Et en 2012, c’est celle du Casino de Paris qu’ils ont réinvestis! L’occasion pour les Anglais de défendre l’album Quid Pro Quo, sorti en 2011.
Malgré de nombreuses modifications des membres de la formation, le succès reste au rendez-vous. Le groupe, tourne sans cesse aux quatre coins de la planète devant un public toujours plus fidèle.
Pour ce concert, certains n’ont pas manqué de montrer leur amitié aux musiciens, comme à l’accoutumée John et Andy ont été très sollicités.

Marc s’était arrangé pour emmener Backstage sa fille Alice et Laetitia, la fille de Pascal de Limoges. Inutile de vous dire l’excitation et les frissons que cet instant peut procurer. Reçus d’abord par Loyd dans les coulisses puis par Rick pendant 2 minutes pour lui exprimer l’immense bonheur de les recevoir dans la capitale.

                                                                 Les photos ci-dessous témoignent de cet instant magique

 

 

Et puis comme à chaque fois les fans des fans attendaient leurs idoles à l’entrée des artistes, Andy n’a pas caché son plaisir

de retrouver Pascal de Rouen son chauffeur d’un soir sur la tournée 2010, Jeff aussi heureux d’avoir sa photo avec Rhino qui

s’est prêté largement à ses fans pour quelques instants à immortaliser.

 

 

 

                      A l’intérieur du Casino, nous avons retrouvé 2 fans anglaises que nous connaissons bien maintenant puisque nous les croisons

       régulièrement à de nombreux concerts en France ou à l’étranger depuis plus de 15 ans (Penny à gauche totalise à elle seule plus de

       250 concerts de QUO; (on la voit souvent sur les Tours Programm). Scratch à droit aussi à son « british câlin. »

 

         Et puis, à noter, notre ami Helljack et Helène venus de Grenoble, pour l’occasion avaient préparé des Tee shirt

anniversaire pour fêter les 40 ans de la sortie de PAPERPLANE. Bravo à tous les deux pour leur initiative.

 

 

Une première partie d’un petit groupe de l’est qui nous avait déjà bien plut la veille au Zénith de Strasbourg

Les BACKSTAGE RODEO avec un pop rock imaginatif qui témoigne du talent de certains jeunes qui essaient de

se révéler au public.

21 heures la salle est pleine à craquer, une ambiance du tonnerre va enchanter la soirée pour un concert

Extraordinaire de puissance de tonus, de punch, de riffs incisifs, pas de doute c’est ce que nous étions venus chercher.

 

                               Une toute nouvelle set list qui démarre sur les chapeaux de roues sur 5 morceaux d’affilés.

                               Caroline - Paper Plane - Hold You Back - Rain et Mystery Song en entier. Soit 22 minutes de jeu sans temps mort,

                               Ça force le respect.

 

Quelques paroles pour saluer le public suivi de celui qui représente le nouvel album Quid Pro Quo –Rock N Roll and You –                                 Beginning of the end – Proposing medley /Down the Dustpipe/Wild side Of Life/Railroad/Again and Again/Big Fat Mama–

                               The Oriental – Creeping up – In The Army Now –suivi du nouveau solo de batterie de Matt – Roll Over Lay Down –

                               Down Down – Whatever You Want – Rockin All Over the World et le final Rock NRoll Music et Bye Bye Johnny.

                               Rick a encore droit à son bouquet de fleurs sur Creeping up.

                               90 minutes plus tard c’est fini, le public est debout, acclame le groupe, le bonheur se lit sur tous les visages.

                               Nous sommes HEU-REUX, comme dit Bruno de QUOFRANCE « encore un de plus !!! ».

 

SOUVENIRS

 

 

 

CE QU EN DIT LA PRESSE

 

Voir un groupe aussi mythique que Status Quo en live, c’est quelque chose. Étant en plus les auteurs d’un des meilleurs opus Live de tous les temps,       l’événement était prometteur.

Se retrouver au vénérable Casino de Paris est un peu bizarre : une fosse remplie de sièges, une scène très classique et dotée de peu de matériel et un public dans les quarante-cinquantenaire pouvait présager d’un concert plan-plan. Soirée des extrêmes avec en première partie des jeunots venus de Metz, les Backstage Rodeo. C’est rock avec des sonorités britpop, comme ils le revendiquent sur leur site. Des riffs efficaces, de bons titres, un guitariste avec de faux airs de Pete Townshend des Who (dont il est fan), mais un manque de folie sur scène ainsi qu’un chanteur à la voix trop lisse rendent la copie encourageante, mais encore loin de la claque délivrée par Skip The Use à leurs débuts. Le public leur fait un bon accueil en tout cas. Mais comme ils le disent, nous attendons les « maîtres ».

Le public a maintenant rempli la salle. Les roadis mettent en place l’alignement de Marshall et leurs têtes d’ampli blanches, les micros. À 21h, le noir se fait dans la salle sous les ovations d’un public de connaisseurs. Un jeu de lumière se met en place : du haut de gamme. Le groupe rentre encore dans l’ombre et c’est parti… à 100 à l’heure, à 1000, car avec Caroline, ça dépote. Les rois du Boogie Rock sont de retour…. Francis Rossi cultive son élégance avec un gilet noir assorti au pantalon et posé sur une chemise blanche. Rick Parfitt est tout de noir vêtu à sa droite tandis que c’est John « Rhino » Edwards assure la basse à droite de la scène. Andy Bown est pour l’instant relégué derrière les claviers, mais en sa qualité de multi-instrumentiste, il ne va pas tarder à rejoindre la bande. Au milieu au fond, il y a évidemment Matt Letley, caché par son set de batterie.

Les lumières virevoltent sur le rythme endiablé du Quo, passent du rouge au bleu. La salle s’est levée et restera debout pendant tout le concert, comme si la musique faisait oublier l’âge. C’est bien 20 ans de moins que l’on ressent à l’écoute de ce hit imparable qu’est Caroline. À peine le temps de se remettre que les titres s’enchainent sans pause : Paper plane, Hold you back… Francis retire sa veste, laisse la place à Rick sur ses titres, ceux qui demandent une voix plus aiguë. Rhino gratifie le public de poses et de mimiques tandis qu’Andy piaffe en empoignant une guitare afin de rejoindre ses copains sur le devant de la scène. Ce ne sera qu’à la faveur de la première pause, au bout de 4 ou 5 titres, pause pendant laquelle Francis salue « ses amis français » et blague avec le public pour lancer un long medley toujours aussi endiablé. La setlist défile si vite qu’il est difficile de s’y retrouver, surtout que je n’avais pas révisé mon Quo Illustré…

What you’re proposing, Don’t waste my time, Roll over Lay down… C’est à ce moment que la richesse de la carrière du groupe apparait au grand jour ainsi que ses influences sur d’autres groupes. Entre influences celtiques, hard rock’n roll, boogie, blues, il y a de quoi faire chez eux, et le public est comme un gamin heureux. Avec une acoustique équilibrée, c’est un régal : la basse ronronne, la batterie claque, la télécaster verte (et ses nombreuses copines) de Rossi chante à l’unisson avec celles de Parfitt. Et le public chante (on sent les connaisseurs, là), danse, saute, frappe des mains, autant dans l’orchestre que sur les côtés et en balcon. C’est bien simple, il n’y a qu’avec Maiden que l’on retrouve une telle ambiance… mais avec des gens plus jeunes.

Le Quo dépasse la barrière du temps, égrène les tubes et, pourtant, une seule heure est passée lorsque le solo de batterie retentit. Alors bien sûr, on sent que Rick ne peut pousser les aigus comme avant, qu’il y a bien quelques petits oublis qui font blaguer les musiciens entre eux, mais tout cela passe inaperçu avec l’énergie et la bonne humeur donnée par le groupe. Comme souvent, ces groupes légendaires donnent des leçons aux stars du moment : pas d’artifices pour rattraper la voix, pas de playback…. C’est l’authenticité du rock à l’état pur.

Argh, voilà déjà Down Down que Rossi entame seul. C’est la folie dans la salle : ça hurle, ça crie et on se dit qu’avec les sièges en moins, ça aurait sacrément bougé dans la fosse. Et voilà le dispensable « In The Army Now », hit international, mais souvent renié par les fans, les vrais. Ok, ça permet de récupérer avant le grand final. Et pour ça, on va être servi avec l’enchainement royal de « Whatever You Want » et « Rockin’ all over the World ». 1h20 peut être, mais ça en vaut largement le double…. Le groupe revient pour un rappel avec des titres moins connus que ces hits, mais qui distillent une énergie tout aussi intacte qu’imparable. Il y a quand même une cover de Chuck Berry et son rock’n roll music, hommage aux racines du Quo !

Voilà ! Une heure et demie de passée et une grosse pêche en ressortant. Un semi-remorque attend devant le théâtre en face des trois tour-bus. Il se dit que la formation originelle reprendra du service en 2013. Allez, les gars, venez en France, nous y serons ! Et on pourra encore crier « again and again »…SYMPA.