STATUS QUO HELLFEST 2014

 

Vendredi 20 et samedi 21 juin 2014

 

 

Mes chers amis, c’est une chance d’avoir obtenu un Pass pour voir le QUO sur la scène du HELLFEST 2014.

En effet, dès le début de l’année, nombreux sont ceux qui après les fêtes de noël se sont mis en quête d’un billet pour l’édition 2014, mais comme beaucoup

la désillusion fut grande à courir toutes les billetteries inimaginables pour dénicher le fameux sésame mais force est de constater que tout était Sold out la fin décembre 2013.

 

Bref je fis partie des heureux chanceux qui ont pu franchir l’enceinte sacrée après 2 heures de route depuis Poitiers en arrivant dès le vendredi.

1er souci, trouver une place pour se garer car le festival était ouvert depuis le mercredi pour les campeurs et 2 parkings de 10 000 places étaient mis à

La disposition des festivaliers et il a fallut en ouvrir un 3ème à ….2 kms du site (bonjour l’aller/retour à pieds).

Bref en arrivant il y avait des voitures garées partout dans les vignes, les chemins, les bandes d’arrêt d’urgence voir au milieu de la route à 1 km de l’entrée.

 

 

Sur le carrefour devant l’entrée, une guitare de plus de 10 mètres de haut, a été plantée comme monument de ralliement et le restera définitivement.

Le site se visite comme un parc d’attraction avec le HELL CITY SQUARE reproduction de la rue de Camden de Londres, composé de décors de cinéma et de façades en relief,

les stands des partenaires et des studios de maquillage.

 

Puis l’EXTREME MARKET scindé en deux, une partie délocalisée sur le HELL CITY SQUARE et une autre sur le METAL CORNER avec ses magasins de disques, de guitares, de tee shirts,

les points merchandising, fringues, bijoux en tout genre, livres et accessoires pour la fête du métal.

 

L’ESPACE RESTAURATION avec le HELL BEEF qui faisait grillé un bœuf entier à la broche et le HELL FISH qui proposait un Barbecue de poissons, mais aussi des

Stands qui proposait aussi de la simple barquette de frites jusqu’aux spécialités italiennes et asiatiques.

 

Et comme tout festival de Rock qui se respecte, de nombreux bars sur toute l’enceinte permettaient de trouver de la bière jusqu’en pichet de 1litre et demi

A l’effigie du HELLFEST avec aussi un bar à bières spéciales et un coin spéciale Muscadet, qui dit mieux ??? Tout était parfait sauf l’addition un peu chère à chaque fois.

 

Nouveauté 2014 une grande roue à 5 euros le tour permettait de survoler le site ; un accès PMR mis à disposition des personnes handicapées, un coin dédicace

« signing session », des décos de nuit enflammées, une tête de mort immense sous laquelle on peut acheter les « tokens » pour s’abreuver, sans compter le

HELLFEST KLUB avec son bar privé et ses soirées VIP animées par 6 DJ, 2 DAB, et un service de bus et minibus depuis les communes environnantes et même depuis la gare de SNCF

De Nantes à tarif préférentiels négociés par l’organisation (bravo).

 

Un programme impressionnant de 160 groupes sur 6 scènes, les mainstages 1 ET 2, ALTAR, TEMPLE, WARZONE et VALLEY et c’était parti pour 3 jours de musique Métal non-stop.

 

Comme je n’ai pu y resté que le vendredi et samedi car je jouai le dimanche après midi avec mon groupe le MUSTANG BLUES BAND en après midi.

J’y ai réappris  en 2 journées toutes les déclinaisons et subtilités que peut cacher le métal que se soit du Deathmétal, du Grindcor, du brutaldeath, du blackmétal, du Trashmétal, du speedtrash, du Gothic, bref, ma culture sur le métal s’est enrichie de manière acoustique parfois de façon plutôt violente pour mes tympans pendant ces 2 journées.

 

Vendredi j’ai parcouru l’ensemble du site jusqu’en fin d’après midi visiter toutes les scènes à écouter beaucoup de groupes inconnus pour moi mais qui jouaient avec beaucoup de sincérité,

Et vers 18h30 je me suis dirigé vers les 2 MAINSTAGES car pour s’approcher, il fallait avoir de la conviction, du courage et s’armer de patience souvent.

 

SABATON a fait fureur sur la MAINSTAGE 2 avec son « power métal» suivi de ROB ZOMBIE « métal industriel » au look méchant/film d’horreur et en final à 23h00, IRON MAIDEN

A fait l’unanimité pour un show de 90 minutes qui a enflammé le, public notamment sur the 7th son of the 7 son quand Bruce Dickinson annonce « SUISSE….zéro !!! France ??? TROIS !!! »

 Clameur dans le public, puis 30 minutes plus tard  « SUISSE …zéro !!!, France ??? CINQ !!! » Nouvelle clameur unanime.

Ce fut un très bon concert mais entaché par un mixage moyen/moyen qui n’a pas sa place pour un groupe de cet envergure. Bien dommage.

Dès la fin de MAIDEN, SLAYER mettait le feu sur la MAINSTAGE 2 avec un excellent lightshow et surtout un son très propre bien meilleur que MAIDEN.

 

Samedi, il fait chaud, j’en profite pour refaire le tour des 6 scènes, entre 2 bières et des sandwiches, je croise une foule interlope ça va du déguisement de Spiderman, au Schtroumf,

Au guerrier viking jusqu'à certaines demoiselles en très petites tenues (string en cuir et soutif qui ne soutenaient plus grand-chose) et bottes de cuir à toutes les modes.

Le festival est une vraie mini planète, des fans sont venus d’Australie, du Canada, de Russie et même d’Israël, sans compter les pays nordiques et du sud.

 

16h00, je suis au 2ème rang pour attendre le QUO.

C’est EXTREME qui monte sur scène, rappelez-vous 1990 l’album Pornografitti qui a fait découvrir dans le monde du rock un guitariste virtuose Nuno Bettencourt.

Depuis devenu célèbre avec sa guitare la N4. Celui ci n’a pas manqué de nous enchanté avec un rock musclé et des envolées guitaristiques à la Van Halen,

Accompagné par un chanteur très charismatique Gary Cherone.

 

19h00, c’est le tour de STATUS QUO de monter sur la scène. Je voyais déjà Francis une heure avant venir repérer les lieux.

Les roadies s’activent, pendant que l’on dégage certains retours de scène, Andy, Lance et Tim mettent un point final à la mise en scène pendant que Loyd peaufine les guitares et,

Ca y est la musique d’intro se fait entendre et pas qu’un peu, c’est l’excitation derrière moi, je ne suis pas le seul à vouloir les voir et entendre.

Le timing est serré, RICK attaque déjà les premiers accords de Caroline et en moins de trente secondes le rythme est donné.

Le public est là, environ 60 000 personnes admire nos chouchous ; FRANCIS investi déjà les deux côtés de la scène, manifestement il est heureux de jouer devant un tel public et ça se voit.

 

Tous les grands classiques du répertoire s’enchainent sans attendre, MYSTERY Medley, RAIN, CREEPIN’UP, THE ORIENTAL, IN THE ARMY NOW, DOWN DOWN, ROLL OVER LAY DOWN,

WHATEVER YOU WANT pour finir sur ROCKIN ALL OVER THE WORLD sur lequel Francis fait chanter tout le public.

 C’est un bonheur qui se mesure aux sourires que font nos stars devant les photographes massés devant la scène.

Je regarde particulièrement LEON CAVE que je n’avais pas encore vu. Son jeu est un peu plus riche que celui de MATT et semble aussi plus appuyé.

Il joue sans erreur, on voit qu’il a déjà bien gagné sa place dans le groupe et qu’il donne une certaine fraicheur avec son jeu, je suis non seulement rassuré mais conquis.

 

Et puis comme il arrive parfois dans ce type de manifestation, certains se laissent aller à  « slammer » et à plusieurs reprises, nous prenons quelques spectateurs sur la tête,

Ce qui me vaudra quelques désagréments caméra au poing notamment sur la fin de the ORIENTAL (voir l’extrait vidéo).

Une heure après c’est déjà la fin, nos stars saluent la foule qui le leur rend bien. Bravo, c’est une réussite, autour de moi, des compliments fusent et j’apprécie les commentaires élogieux.

 

21H00, DEEP PURPLE monte sur scène pour un concert d’une heure, mais qui pour moi ne restera pas dans ma mémoire, tant j’ai eu l’impression qu’il se la coulait douce.

Une interprétation d’anciennes chansons version 2014, FLIGHT OF THE RAT, INTO THE FIRE, BLACK NIGHT, HUSH, LAZY font plaisir à écouter mais il manque la petite étincelle

 Qui fait toute la différence,  ils nous gratifient de deux nouveaux morceaux qui sont loin de mettre le feu dans le public de même l’intro au clavier de Don Airey sur PERFECT STRANGERS

M’a semblée tellement insipide que j’en avais presque des regrets quand on connaît ce qu’il est capable de faire avec ses claviers (ref double live TORONTO 2004).

Seul, l’éternel SMOKE ON THE WATER remet les pendules à l’heure quand la foule reprend  en chœur le refrain et provoque des frissons à écouter « en vrai »

Et à souligner Roger GLOVER qui nous a régalé d’un solo de Bass qui nous montre l’étendue de son talent.

Mais en conclusion, un concert qui ne restera pas dans les annales pour moi.

 

SOULFLY investit immédiatement la MAINSTAGE 2 avec un métal ravageur, faut avouer que MAX CAVALERA ex SEPULTURA aux commandes ne fait pas dans le TRASH MUSETTE

Mais bien dans le métal. Les « furieux » sont ravis, dans la ligne droite de SLAYER  c’est une avalanche de décibels pendant une heure.

 

Mais l’attraction principale reste à venir. 23H00, c’est AEROSMITH qui met tout le monde d’accord avec un écran géant au dessus la scène, et je pense que vu la foule,

Le chiffre des 100 000 spectateurs doit être battu. Il y en a à plus de 200 mètres de la scène jusqu’au pied de la grande roue ; même KISS que j’avais vu il ya deux ans

N’avait pas rassemblé tant de spectateurs.

Formé en 1970 par STEVEN TYLER ET JOE PERRY, la formation n’a quasiment pas changée depuis.

Ça commence par un grand classique BACK IN THE SADDLE et finit deux heures plus tard au piano sur l’avancée de la scène par l’éternel DREAM ON

Repris en chœur par la foule. C’est vraiment du grand rock, STEVEN TYLER chante déhanché comme à son habitude dans un accoutrement que seule une star

Du rock pourrait porter au quotidien. Sa maitrise de la scène avec un naturel certain à de quoi vraiment impressionner.

Arrive WALK THIS WAY qui rafraichit les mémoires.

JOE PERRY n’est pas en reste, il s’avance au milieu du public et nous gratifie de quelques chorus à la guitare, genou à terre et jambe tendue.

On peut vraiment affirmer que la musique rock est réellement synonyme de jouvence, et pourtant, ces jeunes là, ont aussi passé la soixantaine depuis un certain moment.

C’est une réussite totale, le public est conquit, que dire de mieux, sinon que c’était la 9ème édition et que l’on parle pour fêter le 10ème anniversaire en 2015

Du festival  d’un certain AC/DC en tête d’affiche….qui vivra verra, on y sera de toute façon.

 

En attendant le 29 juillet 2014 pour revoir STATUS QUO au festival de Carcassonne

Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes vacances d’été.

 

Musicalement votre

 

RICHARD

 

 

SOUVENIRS