THE FRANTIC FOUR 2014

 

Bonjour à toutes et à tous, comme il fallait s’en douter, après l’immense triomphe de la tournée 2013

Et l’importante offre de souvenirs que nous propose le groupe, que ce soit en CD, 33 tours, DVD ou le magnifique ear book,

Le groupe ne souhaitait pas en rester là, le goût retrouvé des heures de gloire de leur jeunesse à fait son œuvre,

Il fallait remettre le couvert. Et voici donc une seconde tournée qui est passée par l’Allemagne, la Belgique et la France

Avant de finir en apothéose en Angleterre et en Ireland a Dublin où le concert a été enregistré comme l’a été celui du 19 mars 2014 à Oberhausen en Allemagne.

 

FF

 

Nous étions bien sûr présents à Paris pour vous retrouver pour ce concert d’exception

 Pour toutes celles et ceux qui n’ont pu venir aux concerts anglais de mars 2013

Et enfin, voir et entendre ce qu’ils ont écouté pendant des années sur leur platine disque et voir la légende sur scène.

 

 

THE QUO IS IN TOWN TONIGHT

 

 

Dès 15 heures les premiers fans étaient là à investir les bars des abords du Palais des sports

Pour se retrouver, parler, échanger et dire tout ce qu’on n’avait pas dit lors des rencontres précédentes,

 C’est ce qui fait aussi ce petit « je ne sais quoi » qui fait qu’on pourrait en parler jusqu’au bout de la nuit.

Nous retrouvons les fans de Bordeaux, de Brest, de Marseille, d’Auxerre, de Limoges,

Les Poitevins étaient nombreux aussi à avoir répondu au message, et puis le Fan Club Anglais n’a pas raté son entrée

Puisqu’il avait tous les fauteuils du 1er rang juste en face au milieu de la scène pour lui,

 Les Belges aussi étaient là pour revoir ce qu’ils avaient vu la veille à Anvers et aussi Edu (Edouard) Fidèle fan espagnol

 Qui grâce à Bruno PONCHON avait fait dédicacer la très belle biographie en espagnol qu’il a écrit, Bravo !!!

Quel souvenir personnel.

 

Le Palais des Sports n’est pas plein mais l’effet de remplissage en donne

L’impression peut être 3000/3500 pour une capacité de 4200.

 

Après une première partie plutôt pop, nous sommes tous aux aguets. Ca y est, comme une mécanique bien huilée la voix de Jacky Linton résonne

 Et la salle répond comme un seul homme, le rideau tombe et sans attendre notre quatuor lance les premiers accords de Junior Wailing

Et c’est parti pour 80 minutes de bon Boogie à la sauce seventies.

 

La Set list est légèrement différente de celle de 2013,

 

Junior Wailing – Backwater – Just take me – Présentation d’Alan Lancaster et de John Coghlan – Is there a better way – In my chair

Blue eyed lady – Little lady – Most of the time (en entier svp) – Rain – April, spring, summer and Wednesdays

Railroad avec l’apparition sur scène du mythique bob Young – Oh baby – 4500 times/Gotta go home – Big fat mama

Down down – Roadhouse blues –

RAPPEL : Caroline/Bye bye Johnny.

 

Pendant tout le concert nous avons vu nos rockers bien plus détendus qu’en 2013, Rick Francis et Alan n’ont pas été avares

De sourire et on a pu les voir s’amuser tout au long du concert, le plaisir d’être là et ensemble avec le public français se

Voit bien, et quel bonheur pour nous de les voir enfin réuni et s’amuser sur scène, et c’était pour la seule et unique fois dans notre pays.

Quelle prestation de bob Young, son style n’a pas changé, quelle force dans son instrument sur Railroad,

Toujours debout dans sa position favorite à gauche d’Alan.

Et surprise : un 4500 times version 77 modifiée sur la partie rapide par un surprenant Gotta go home

Qui colle très bien au morceau grâce aux soli de Francis, et Caroline au rappel enchainé par Bye bye Johnny

Débuté à la voix par Alan mais très vite repris par Francis car on voyait bien qu’Alan n’en pouvait plus vocalement.

C’est déjà la fin, le public exulte, John vient remettre une baguette à Hélène de Grenoble et une autre à Marc,

ca aussi c’est un bon souvenir.

Pendant le concert j’ai pu voir certains d’entres vous parfois complètement médusé, comme figé tellement l’émotion

Se lisait sur vos visages et d’autres dans une euphorie très communicatrice, comme quoi parfois l’alchimie du bonheur Se traduit en 3 accords.

 

Oui, oui, je sais, il y en a qui aurait préféré Softer Ride ou entendre Over and Done  plutôt que celle ci ou celle là,

 Mais quand on connaît la discographie du groupe, difficile de contenter tout le monde.

Bon, c’est vrai que si nous avions eu juste 2 chansons de plus, cela aurait donné un grand concert de 90 minutes

Mais respect pour ces grands messieurs devenus une légende et dont nous avons encore la chance de partager

Ensemble les mêmes chansons depuis des décennies (34 ans pour ma part).

Merci à jack pour sa banderole,  merci à toutes et tous d’être toujours là pour des concerts toujours remplis d’émotions.

Le public français a été du tonnerre du début à la fin, quelle ambiance, rien à envier du double live enregistré une semaine plutôt

En Allemagne comme quoi nous savons gagner aussi nos lettres de noblesse quand nous partageons notre passion.

Encore un grand bravo à vous toutes et tous.

 

Les plus argentés d’entre vous pourront commander le livre souvenir des FRANTIC FOUR en version BLUE JEAN avec des photos

Vintage inédites et livre dédicacé. Edition limitée à 750 exemplaires au prix de 225 livres (environ 270 euros)

Sur wwwthefamousmarqueeclub.com

 

 

 21 Juin 2014, retour à STATUS QUO que nous pourrons revoir avec Andy, Rhino et Léon au HELLFEST à Clisson près de Nantes 

Suivi de DEEP PURPLE et AEROSMITH et le 29 juillet au festival de Carcassonne dans la cité médiévale.

 

RICHARD.

 

Ce qu’en dit la presse

 

Palais des Sports, mercredi 26 mars

On râlait ferme, l'an dernier, quand on avait appris que Status Quo se reformait dans sa configuration de la grande époque, celle des 70s, et que la tournée se limitait au Royaume-Uni. Finalement, après la distribution par chez nous d'un CD et d'un DVD lives, une date était finalement programmée. Et le Palais des Sports de Paris devait afficher complet, ou pas loin, avec un afflux massif de fans ma foi parfois bien âgés, et originaires de toute la France, mais aussi venus de l'autre côté de la Manche, comme lors de chaque concert dans la capitale.

A peu de choses près, le set a été exactement le même que sur les disques cités plus haut. Mais, est-ce le fait de l'avoir en vrai devant moi, j'ai trouvé Alan Lancaster meilleur que sur enregistrement, même si sa performance était loin d'être inoubliable. Atteint de la sclérose en plaques, le bassiste ne bouge pas, mais alors pas du tout, il garde les jambes complètement raides, et se déplace avec difficulté. De même, je pense qu'il n'est pas innocent qu'il occupe le micro essentiellement au début du show, sa voix montrant ensuite vite ses limites. Mais la joie de le revoir (pour ma part, la dernière fois remontait à la tournée 1982 !) dépasse ces quelques soucis. De même, Coghlan a l'air d'être davantage à son aise que lors de la captation du dernier live. Par contre, sa frappe lourde légendaire (j'ai discuté il y a longtemps avec un roadie qui me confiait qu'il n'avait jamais vu autant de cymbales fendues) s'est allégée, ne perturbant pas pour autant son jeu. Lui aussi, on est content de le revoir !

 

Si vous possédez le "Live", sorti en 1977, ce concert - et toute la tournée - en reprenait l'essentiel. Le Quo attaque donc avec "Junior's wailing", et Lancaster au chant, évidemment beaucoup moins puissant qu'à l'époque. Qu'importe, le public est aux anges, mais pas autant que quand le groupe poursuit avec son premier vrai classique, "Backwater", enchaîné comme il se doit avec "Just take me". Francis Rossi, désormais cheveux courts et sans queue de rat (alors que Parfitt arbore de nouveau une longue crinière blonde) n'a pas tardé à faire le pitre sur scène, et son premier discours au micro ne déroge pas à la règle : "La majeure partie de ce que nous jouerons ce soir date de 1905. Et je suis le plus jeune sur scène !" De quoi nous délivrer une version infernale de "Is there a better way ?", puis un excellent "In my chair".

 

Le rare "Blue-eyed lady" fait frissonner le poil des fans vétérans, d'autant que Rossi, pas si manchot à la guitare qu'on ne le croit, prodigue un joli solo, tandis que Parfitt, occupant le pan gauche de la scène, assure sa rhythmique en béton habituelle. Une Lady chasse l'autre, puisqu'arrive le frénétique "Little lady", suivi du plus calme "Most of the time". Rossi passe au micro pour l'indispensable "Rain", avant un autre titre préhistorique, "(April) spring, summer and wednesdays", qui fait bien plaisir. "Railroad" voit lui débarquer un invité de luxe, si je ne me trompe pas, le mythique Bob Young, co-auteur de nombre de morceaux du groupe, qui vient souffler de l'harmonica. "Oh baby" fait partie des perles oubliées depuis longtemps et qui resurgissent à l'occasion dans le répertoire du Quo, pas un morceau totalement indispensable, mais quand même une bonne idée. Car derrière, il n'y a que du lourd. Tout d'abord une version hélas un peu courte de "4 500 times" qui voit enfin tous les musiciens jouer tout près les uns des autres, morceau enchaîné à un inespéré "Gotta go home". Puis "Big fat mama", "Down down". Et un final "Roadhouse blues" chanté par Lancaster, qui voit le retour de Young, mais aussi le public chanter ses "woo woo woo woo woo", comme dans le "Live".

 

L'unique rappel ne tarde pas, et il ne dure pas bien longtemps : "Caroline" et "Bye bye Johnny", une dizaine de minutes supplémentaires qui clôturent cette soirée d'environ une heure et demie. On est certes loin des 2 heures qu'atteignaient sans peine pas mal de prestations d'il y a 40 ans, mais les musiciens avaient justement quatre décennies de moins au compteur. Et ce retour du "Frantic Four" est tellement inespéré qu'on ne fera pas la fine bouche, et qu'on reviendra même pour le prochain rendez-vous au Hellfest...

LE PARISIEN / Eric BUREAU – Michel VALENTIN